Travailleuses et propres !

Résumé :

A Huelva en Andalousie la récolte des fraises est en partie assurée par de nombreuses migrantes marocaines. Par le biais d’accords passés entre l’Espagne et le Maroc  des travailleuses sont sélectionnées et amenées dans le Sud de l’Espagne pour les récoltes. Elles sont toutes mères de familles car jugées plus dociles que les hommes et plus à même de rentrer au Maroc, une fois la saison finie, que celles qui n’auraient pas d’enfants. Elles viennent donc sans leurs familles et sont logées en groupe dans des conditions souvent opaques. Pour l’Etat Marocain ce type d’initiative permettrai de générer des revenus à l’étranger tout en luttant contre l’immigration clandestine.

En 2008 un groupe de femmes Sénégalaises, embauchées via  le même types d’accords, on fuit les plantations et leurs « leurres, déceptions et humiliations ». 

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Outils juridiques pour les droits des travailleurs saisonniers

Galerie

Résumé : Des kits juridiques, rédigés en plusieurs langues, permettent aux travailleurs saisonniers de connaître leurs droits. Leurs liens de téléchargement sont disponibles dans cet article.  Dans le cadre de son travail sur la servitude en agriculture et les travailleurs … Lire la suite

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En Andalousie, on importe des femmes pour exporter des fraises

Le système de Contrats d’Origine permet aux agriculteurs de la région de la Huelva en Andalousie de faire venir des milliers de travailleurs Marocains, Roumains, Bulgares et Polonais pour la récolte des fraises chaque année. Les employeurs préfèrent les femmes (plus « dociles ») et mères de famille pour garantir un retour au pays une fois la saison achevée. Ce système connais de nombreux abus (heures non payées, hébergements insalubres) et permet de compresser les frais en main d’œuvre mais capte pourtant des fonds Européen pour la lutte contre le racisme et la xénophobie (projets « Equal Area » ou « Aeneas Cartaya »).

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Exploitation intensive

Résumé :

Les études menées par Sam Scott révèlent de nombreuses pratiques d’exploitations qui, dans les cas les plus extrêmes, relèvent du travail forcé. Elles s’expliquent à la fois par l’activité de réseaux criminels qui se sont spécialisés dans l’exploitation par le travail mais aussi par les pressions sur les prix agricoles inhérentes au système agro-alimentaire. Ces pressions amènent les exploitants agricoles à chercher une main d’œuvre la moins couteuse possible. La présence massive de migrants parmi les travailleurs agricoles exploités s’explique par leurs difficultés d’accès aux droits et, dans le même ordre d’idée, le fait qu’ils acceptent beaucoup plus facilement que les travailleurs locaux des conditions de travail très mauvaises. La Gangmaster Licensing Authority est une agence d’état qui attribue des licences aux agences de recrutement des secteurs agricoles et agro-alimentaires. Mais il n’existe pas de système de soutien au éventuels travailleurs migrants qui voudraient se plaindre vis-à-vis de leurs employeurs, ni de contrôles suffisant des lieux de travail. Malgré l’outil que constitue le GLA il règne un climat de peur dans le secteur qui empêche toute évolution significative.

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La noria des saisonniers agricoles

Yohanne Lamoulère, photographe, et Patrick Herman, paysan et journaliste, publient ce mois-ci aux éditions Khiasma « La Roue-D’une rive à l’autre : la noria des saisonniers agricoles ». L’occasion de revenir sur les formes modernes d’esclavage pratiquées dans les champs d’Europe.

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