Confédération paysanne : Cotisations sociales pour les saisonniers : Des exonérations… sans aucune vision à terme !

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Communiqué de presse de la Confédération paysanne 26.10.2012 Suite à la décision du Ministre de l’Agriculture de reconduire les exonérations de cotisations sociales concernant les saisonniers travaillant sur nos fermes, la Confédération paysanne ne peut se satisfaire de ces décisions … Lire la suite

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La terre, bien commun : campagne citoyenne

Résumé :

Le maintien de la paysannerie italienne repose sur l’existence de terres agricoles domaniales, non aliénables et accessibles à ceux qui en ont besoin. En 2012, la décision du Président du Conseil, Mario Monti, de vendre aux enchères ces terres soulève un mouvement de contestation citoyen. La vente risque en effet de renforcer la spéculation des grands groupes immobiliers et agro-industriels et la concentration de l’activité agricole. En résulterait une accélération de la disparition des paysans qui viendront renforcer les flux  de travailleurs saisonniers migrants.

Ce n’est pas le premier mouvement contre la privatisation d’un bien commun en Italie, en 2009 les italiens obtiennent un référendum sur les mesures de  privatisation de l’eau, contrées avec 95% de voix contre. 

Par Antoine Ducastel

Pour remplir ses caisses vides et faire face à ses dettes, l’Etat italien vend aux enchères ses terres agricoles domaniales. Une campagne citoyenne s’y oppose.

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En Calabre, on presse les oranges, les paysans et les saisonniers migrants

Antoine Ducastel

Le 24 Février 2012, la revue anglaise « The Ecoligist » publiait une enquête sur les conditions de production des agrumes dans la plaine de Gioia Tauro (Calabre), dénonçant l’exploitation des travailleurs saisonniers africains. Les journalistes mettaient directement en cause Coca-Cola.

Résumé :

La grande majorité des oranges de la Plaine sont destinées à la transformation industrielle. Les achats et la transformation sont assurés par des usines, appelées Coopératives, souvent aux mains de la mafia. Les syndicats agricoles sont souvent innefficaces et les paysans n’ont donc pas le rapport de force suffisant pour perser dans les négociations commerciales. Les très bas prix d’achat sont directement reportés sur les salaires et les conditions de vie des travailleurs agricoles migrants (salaires impayés, logements indignes, violences racistes…). 

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La FNSA nous interpelle

Résumé :

La région porte la plus importante concentration de cultures sous serre du pays (plus de 9 000 hectares en 2012). La majorité des exploitations appartiennent à des investisseurs marocains ou étrangers (français ou espagnols). Les conditions de travail et les revenus sont mauvais et sous la pression des prix d’achat à la baisse pratiqués par les distributeurs. Les entrepreneurs espagnols sont particulièrement retors, ainsi Nufribel a licencié les membres du bureau syndical de la FNSA et 15 ouvrières adhérentes.

Le syndicat FNSA compte 3000 à 4000 dans la plaine sur environ 60 000 ouvriers. La FNSA mène de nombreuses actions de défense et de protection. Elle travaille actuellement à l’identification des marques sortant des stations d’emballage afin de sensibiliser les consommateurs européens.

Les accords de libre-échange signés entre l’Union Européenne et le Maroc devraient augmenter la concurrence sur les prix agricoles et renforcer les atteintes aux droits des ouvriers de la plaine du Chtouka.

Par Nidal Abdelkrim

La Fédération nationale du secteur agricole (FNSA) est le principal syndicat agricole du Maroc. Il se bat pour faire respecter les droits des ouvriers agricoles du Maroc, notamment dans la plaine du Chtouka où se concentrent les exploitations d’agrumes et de légumes destinés à l’exportation.

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Revue Agriculture industrielle et servitude en Europe

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Le constat des évolutions des flux migratoires des personnes travaillant en agriculture, la multiplication des atteintes aux droits de ces personnes dans les bassins de production où elles se retrouvent parfois par dizaines de milliers et l’émergence de mobilisations de … Lire la suite

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En France, des roumains à l’abattoir

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Résumé : L’abattoir de Cooperl fait appel à la société d’intérim Roumaine ArcForce. Treize de ses salariés ont été interpelés en 2011 et pour certains, renvoyés en Roumanie. Cooperl ne semble pas exercer de regard sur les conditions de rémunération … Lire la suite

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Eco-Ruralis, paysans en Roumanie et en Europe

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Présentation de l’association Eco-Ruralis et du syndicat Propact qui font tous deux porter la voix paysanne dans un pays fortement dérégulé par la distribution inégale des aides de la PAC et le recours massif à l’importation de denrées alimentaires.

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La main d’oeuvre invisible

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SOUTH ITALY – THE INVISIBLE WORKFORCE In the agricultural zones of southern Italy, undocumented migrants move from one region to another, following the harvests in search of work. In August and September, the fields are dotted with tomato pickers. Segregated … Lire la suite

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Confédération paysanne : Comment améliorer les droits des travailleurs saisonniers en agriculture ?

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02.02.2010 Communiqué de presse de la Confédération paysanne Le Groupe de Travail “travailleurs saisonniers, migrations et agriculture” de la Coordination Européenne Via Campesina […] 15 jours après les évènements à Rosarno.[…] constate : que la PAC* a favorisé la concentration et … Lire la suite

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Travailleuses et propres !

Résumé :

A Huelva en Andalousie la récolte des fraises est en partie assurée par de nombreuses migrantes marocaines. Par le biais d’accords passés entre l’Espagne et le Maroc  des travailleuses sont sélectionnées et amenées dans le Sud de l’Espagne pour les récoltes. Elles sont toutes mères de familles car jugées plus dociles que les hommes et plus à même de rentrer au Maroc, une fois la saison finie, que celles qui n’auraient pas d’enfants. Elles viennent donc sans leurs familles et sont logées en groupe dans des conditions souvent opaques. Pour l’Etat Marocain ce type d’initiative permettrai de générer des revenus à l’étranger tout en luttant contre l’immigration clandestine.

En 2008 un groupe de femmes Sénégalaises, embauchées via  le même types d’accords, on fuit les plantations et leurs « leurres, déceptions et humiliations ». 

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Les villages invisibles des saisonniers

Article par Christina Brovia, paru dans le Campagne Solidaire n°228, avril 2008.

La coopérative sociale Oasi 2 de Trani sillonne les campagnes du Nord des Pouilles à la rencontre des saisonniers agricoles dans leurs lieux de vie, dans le cadre d’un projet appelé « les villes invisibles ».

Résumé :

L’illégalité est la règle dans cette région très contrôlée par la Mafia. Des villages entiers se sont transformés en lieux de vie, précaires et insalubres,  pour les travailleurs saisonniers migrants. Ils sont soumis à l’autorité violente de « caporaux », intermédiaires mafieux entre travailleurs et employeurs. 

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En Andalousie, on importe des femmes pour exporter des fraises

Le système de Contrats d’Origine permet aux agriculteurs de la région de la Huelva en Andalousie de faire venir des milliers de travailleurs Marocains, Roumains, Bulgares et Polonais pour la récolte des fraises chaque année. Les employeurs préfèrent les femmes (plus « dociles ») et mères de famille pour garantir un retour au pays une fois la saison achevée. Ce système connais de nombreux abus (heures non payées, hébergements insalubres) et permet de compresser les frais en main d’œuvre mais capte pourtant des fonds Européen pour la lutte contre le racisme et la xénophobie (projets « Equal Area » ou « Aeneas Cartaya »).

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Exploitation intensive

Résumé :

Les études menées par Sam Scott révèlent de nombreuses pratiques d’exploitations qui, dans les cas les plus extrêmes, relèvent du travail forcé. Elles s’expliquent à la fois par l’activité de réseaux criminels qui se sont spécialisés dans l’exploitation par le travail mais aussi par les pressions sur les prix agricoles inhérentes au système agro-alimentaire. Ces pressions amènent les exploitants agricoles à chercher une main d’œuvre la moins couteuse possible. La présence massive de migrants parmi les travailleurs agricoles exploités s’explique par leurs difficultés d’accès aux droits et, dans le même ordre d’idée, le fait qu’ils acceptent beaucoup plus facilement que les travailleurs locaux des conditions de travail très mauvaises. La Gangmaster Licensing Authority est une agence d’état qui attribue des licences aux agences de recrutement des secteurs agricoles et agro-alimentaires. Mais il n’existe pas de système de soutien au éventuels travailleurs migrants qui voudraient se plaindre vis-à-vis de leurs employeurs, ni de contrôles suffisant des lieux de travail. Malgré l’outil que constitue le GLA il règne un climat de peur dans le secteur qui empêche toute évolution significative.

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La noria des saisonniers agricoles

Yohanne Lamoulère, photographe, et Patrick Herman, paysan et journaliste, publient ce mois-ci aux éditions Khiasma « La Roue-D’une rive à l’autre : la noria des saisonniers agricoles ». L’occasion de revenir sur les formes modernes d’esclavage pratiquées dans les champs d’Europe.

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