ECVC : Groupe de travail sur les travailleurs agricoles migrants

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27.02.2014 Communiqué de presse d’ECVC (Coordination européenne de la Via Campesina) Groupe de travail sur les travailleurs agricoles migrants Au cours des dernières années, le groupe de travail lié à la question des travailleurs agricoles migrants d’ECVC a vécu des … Lire la suite

Les immigrés de l’Europe de l’Est aux Pays-Bas

English: http://www.doorbraak.eu/gebladerte/30113v01.htm

Français: http://www.doorbraak.eu/gebladerte/30147v01.htm

Cet article (traduit en français) donne un aperçu des conditions de vie et de travail des migrants saisonniers dans l’agriculture néerlandaise, même si il n’y est pas entièrement consacré.

Il permet aussi de se faire une idée quant à la manière dont le travail migrant est géré au niveau institutionnel.

Et un autre article (pas vraiment d’actualité), pour compléter.

http://vorige.nrc.nl/international/Features/article2265812.ece

Emploi de travailleurs saisonniers des pays-tiers; une directive inutile! par l’AEDH

Bruxelles, le 6 février 2014

” L’AEDH ne peut que regretter le vote par le Parlement européen, le 5 février, de la directive « établissant les conditions d’entrée et de séjour des ressortissants de pays tiers aux fins d’un emploi saisonnier ».

De l’ensemble des quatre textes formant le volet « immigration du travail » du Programme de la Haye, la directive concernant les travailleurs saisonniers est la moins protectrice des droits des salariés et, en dépit de quelques garanties limitées, l’AEDH estime qu’elle ne mettra pas fin à l’exploitation des personnes concernées. On peut même redouter que l’encadrement très étroit de l’accès aux emplois saisonniers et leur caractère inadapté à cette activité spécifique ne conduisent, de fait, à une augmentation du travail clandestin…………”

Téléchargez le communiqué de presse en anglais et en français :

Reportage : en Allemagne, des immigrés dénoncent “l’esclavage moderne” – France 24

Dans la région d’Oldenbourg, fief des producteurs de viande allemands, des immigrés originaires d’Amérique latine travaillent dans des conditions déplorables. Un dumping salarial qui permet à l’Allemagne de rester compétitive. Reportage.

Dans la paisible région d’Oldenbourg, en Basse-Saxe, connue pour ses producteurs de viande, les immigrés, qui sont nombreux à travailler dans les usines et les abattoirs allemands, sont révoltés. Ces ouvriers, de nationalité espagnole et originaires d’Amérique latine, affirment n’avoir reçu aucun salaire depuis le mois de septembre.

Leur avocat, Johannes Brinkhus, s’emporte auprès d’une équipe de FRANCE 24 sur place. “C’est leur fiche de paie pour le mois de septembre. Cinq cent-quarante six euros euros brut, ça fait 434 euros net. C’est de l’esclavage moderne ! Le sous-traitant leur promet de payer cet argent mais ne le fait pas et on leur demande maintenant de signer un papier pour qu’ils renoncent à leurs droits. Pendant ce temps, ils vivent dans une maison qui appartient à l’entreprise et le loyer qu’ils doivent payer est en plus déduit de leur salaire !”

Ces travailleurs, qui ont fui la crise en Espagne, sont payés trois euros de l’heure. Ils ne sont pas employés directement par l’entreprise allemande, mais par un sous-traitant qui recrute des ouvriers étrangers à prix cassés.

“Nos conditions de travail sont catastrophiques. Nous travaillons parfois 20 h par jour, parfois 18 ou 16, mais au minimum 14. Dans cette usine, il fait très froid et nous n’avons pas de vêtements de travail adaptés. C’est comme du travail forcé”, témoigne ainsi Carlos. “Des centaines d’Espagnols sont dans la même situation que nous. Des choses comme ça ne devraient pas se passer, c’est honteux pour l’Allemagne”, ajoute Rafael.

Une main d’œuvre bon marché

Plus de 40 000 cochons et des centaines de milliers de volailles sont abattus chaque jour dans cette région par cette main d’œuvre bon marché, estimée à environ 25 000 personnes au moins, selon les syndicats. Une grande partie du travail d’abattage et d’équarrissage leur est désormais confiée.

Grâce à ces immigrés, l’Allemagne a réussi à baisser ses coûts de production et à gagner des parts de marché en Europe. Selon Matthias Brummer du syndicat de l’industrie alimentaire, la découpe d’un cochon coûte désormais à peine plus d’un euro : “Le dumping salarial et social des 15, 20 dernières années en Allemagne a fait s’effondrer une grande partie de l’industrie de la viande des pays européens voisins. On en est arrivé à un point où certains pays d’Europe de l’Est sont complètement dépendants des livraisons de viandes allemandes. Si on les arrêtait du jour au lendemain, il y aurait une catastrophe alimentaire dans ces pays”.

Face à cette exploitation, le futur gouvernement allemand promet d’instaurer un salaire minimum pour stopper ses dérives. Mais sur le terrain, les responsables locaux sont sceptiques. Conseiller municipal à Löhne, Paul Sandman pense que ce salaire minimum ne règlera pas tout : “Est-ce que les patrons se tiendront à ces nouvelles règles ? Au final, tout dépendra de ça. Si quelqu’un dans un bureau décrète qu’un ouvrier n’a travaillé que 140 heures alors qu’il en a travaillé 180 mais ne peut pas le prouver, le salaire minimum n’aidera personne. La nouvelle règlementation ne servira à rien si on ne fait pas en sorte qu’elle soit vraiment respectée”.

Il faudra vraisemblablement des années pour parvenir à la mise en place de cette législation. Rafael et ses collègues, eux, n’auront peut-être pas à attendre. Confrontée à l’enquête de FRANCE 24, la direction de l’usine promet aujourd’hui de changer de sous-traitants et d’améliorer leurs conditions de vie et de travail

Lien vers video: Reportage : en Allemagne, des immigrés dénoncent “l’esclavage moderne” – France – France 24.

Source : France 24, 2013

Sillons solidaires : Maroc. Voix paysannes et paroles ouvrières du Souss.

Avec 10 000 hectares de serres, le Souss est la première région agricole du Maroc, fer de lance de l’agro-exportation vers le continent européen.

100 000 ouvriers agricoles dont 75% sont des femmes se concentrent dans cette région où les capitaines de l’industrie agricole pillent les ressources, détruisent l’économie agricole locale et bafouent les droits des salariés. Voix paysannes et paroles ouvrières convergent pour mettre fin au pillage et redonner espoir aux travailleurs de la terre.

La main d’oeuvre invisible

Au sud de l’Italie sont produites des milliers de tonnes de tomates de façon industrielle. L’immense majorité de ces tomates a vocation a être exportée à bas prix. La course à la productivité maximum et a la “performance commerciale” passe par la recherche systématique de la baisse des couts de production. Salaires, logements, conditions de travail, droits humains sont les variables d’ajustement utilisées outrancièrement par l’agro-industrie. En voici un témoignage qui fait partie d’une collection de portraits documentant les luttes contre les politiques migratoires en Europe à retrouver sur www.tracingmovements.tumblr.com

Sillons solidaires : du Danube au Guadalquivir

Ruinés par les politiques agricoles libérales, de nombreux petits paysans européens sont contraints d’émigrer pour aller vendre leur force de travail dans des zones d’agriculture industrielle. Des paysans espagnols, français et roumains se sont rencontrés pour échanger sur les moyens à mettre en œuvre pour préserver leurs fermes et leur travail.

La tempête Alexa : il ne manquait plus que ça !

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La tempête Alexa : il ne manquait plus que ça !

On peut se dire que cette fois, au moins, les israéliens ne sont pas à blâmer, ils ne sont pas responsables pour le climat. Certes, mais l’occupation est toujours là pour aggraver les situations déjà extrêmes. Comme d’habitude, les médias brillent par leur silence : bilan d’une catastrophe naturelle dans une région déjà sinistrée et agitée…

WestBankSnow

A lire sur le site des volontaires d’Échanges & Partenariats en cliquant ici.

Trafic de thaïlandais au service de la colonisation israélienne

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Les grèves massives de travailleurs palestiniens et les violences ayant eu lieu lors des deux Intifada1 ont paralysé l’économie israélienne, très dépendante de la main d’œuvre palestinienne, suite au verrouillage des frontières entre Israël et la Cisjordanie, par l’armée d’occupation. … Lire la suite

Une minute pour soutenir les paysans Roumains

Peut-être avez vous déjà appris à propos des événements en Roumanie. Des paysans et paysannes se sont mobilisés pour défendre leur terre contre l’accaparement qui a lieu au profit de Chevron, une compagnie américaine de l’énergie, qui prospecte à la recherche de gaz de schiste.

Le gouvernement roumain emploie les grands moyens pour empêcher cette mobilisation : arrestations et répression policière.
Willy Schuster, un paysan Roumain membre d’Ecoruralis, organisation membre de l’ECVC et de la Via Campesina, a notamment été arrêté puis relâché dans le cadre d’une manifestation pacifiste. Dimanche, lors de nouvelles actions, il a été blessé par la police et a eu trois doigts et une côte cassée.

Nous vous invitons à envoyer la lettre attachée (Cliquez ici : ECVC – Arreter accaprement des terres en Roumanie) aux responsables roumains dans vos ambassades pour protester contre les exactions de Chevron et exiger le respect des droits de l’homme et du droit des populations locales à décider de l’usage fait de leur propre terre.

http://www.mae.ro/en/romanian-missions

Donnez une minute pour soutenir les paysans et paysannes de Roumanie!

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Piemonte: la vendange de la honte

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Un article d’Antonello Mangano pour l’Expresso, qui reprend une partie du travail effectué cette année en Italie dans le cadre de la mission Agriculture paysanne et Travailleurs migrants. L’article porte essentiellement sur la situation des travailleurs bulgares à Canelli, dans … Lire la suite

Table ronde “Marx et nos assiettes”, les ouvriers agricoles saisonniers dans l’agriculture intensive.

Le 29 janvier prochain aura lieu une table ronde concernant les ouvriers agricoles saisonniers dans l’agriculture intensive. Elle se déroulera sur le campus de Montpellier Supagro, bâtiment 9, Amphithéâtre 208.

Page 1terCette initiative a pour objectif de faire connaitre la problématique des ouvriers agricoles saisonniers migrants, mais également et surtout d’élargir le réseau et de désenclaver les luttes. Trois intervenants impliqués depuis de nombreuses années parleront (voir invitation ci dessous). Suivra ensuite une séance de réaction et des ateliers, pour faire rencontrer les initiatives, créer des échanges et faire émerger les dynamiques.

Nous vous invitons à venir toutes et tous pour faire avancer les droits des travailleurs de la terre et mettre fin aux injustices qui ont lieu sous les serres.

Cliquez ici : Invitation à la table ronde.

Nidal Abdelkrim