Confédération paysanne : Comment améliorer les droits des travailleurs saisonniers en agriculture ?

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02.02.2010 Communiqué de presse de la Confédération paysanne Le Groupe de Travail “travailleurs saisonniers, migrations et agriculture” de la Coordination Européenne Via Campesina […] 15 jours après les évènements à Rosarno.[…] constate : que la PAC* a favorisé la concentration et … Lire la suite

Plate-forme de revendications contre la précarité des saisonniers en agriculture

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En janvier 2009, un séminaire européen « Précarité de la main d’œuvre saisonnière et agriculture industrielle » d’informations sur la condition des travailleurs en agriculture, en particulier migrants s’est déroulé au Parlement européen. Il visait à porter nos analyses  et … Lire la suite

Travailleuses et propres !

Résumé :

A Huelva en Andalousie la récolte des fraises est en partie assurée par de nombreuses migrantes marocaines. Par le biais d’accords passés entre l’Espagne et le Maroc  des travailleuses sont sélectionnées et amenées dans le Sud de l’Espagne pour les récoltes. Elles sont toutes mères de familles car jugées plus dociles que les hommes et plus à même de rentrer au Maroc, une fois la saison finie, que celles qui n’auraient pas d’enfants. Elles viennent donc sans leurs familles et sont logées en groupe dans des conditions souvent opaques. Pour l’Etat Marocain ce type d’initiative permettrai de générer des revenus à l’étranger tout en luttant contre l’immigration clandestine.

En 2008 un groupe de femmes Sénégalaises, embauchées via  le même types d’accords, on fuit les plantations et leurs « leurres, déceptions et humiliations ». 

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Outils juridiques pour les droits des travailleurs saisonniers

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Résumé : Des kits juridiques, rédigés en plusieurs langues, permettent aux travailleurs saisonniers de connaître leurs droits. Leurs liens de téléchargement sont disponibles dans cet article.  Dans le cadre de son travail sur la servitude en agriculture et les travailleurs … Lire la suite

Les villages invisibles des saisonniers

Article par Christina Brovia, paru dans le Campagne Solidaire n°228, avril 2008.

La coopérative sociale Oasi 2 de Trani sillonne les campagnes du Nord des Pouilles à la rencontre des saisonniers agricoles dans leurs lieux de vie, dans le cadre d’un projet appelé « les villes invisibles ».

Résumé :

L’illégalité est la règle dans cette région très contrôlée par la Mafia. Des villages entiers se sont transformés en lieux de vie, précaires et insalubres,  pour les travailleurs saisonniers migrants. Ils sont soumis à l’autorité violente de « caporaux », intermédiaires mafieux entre travailleurs et employeurs. 

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En Andalousie, on importe des femmes pour exporter des fraises

Le système de Contrats d’Origine permet aux agriculteurs de la région de la Huelva en Andalousie de faire venir des milliers de travailleurs Marocains, Roumains, Bulgares et Polonais pour la récolte des fraises chaque année. Les employeurs préfèrent les femmes (plus « dociles ») et mères de famille pour garantir un retour au pays une fois la saison achevée. Ce système connais de nombreux abus (heures non payées, hébergements insalubres) et permet de compresser les frais en main d’œuvre mais capte pourtant des fonds Européen pour la lutte contre le racisme et la xénophobie (projets « Equal Area » ou « Aeneas Cartaya »).

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Exploitation intensive

Résumé :

Les études menées par Sam Scott révèlent de nombreuses pratiques d’exploitations qui, dans les cas les plus extrêmes, relèvent du travail forcé. Elles s’expliquent à la fois par l’activité de réseaux criminels qui se sont spécialisés dans l’exploitation par le travail mais aussi par les pressions sur les prix agricoles inhérentes au système agro-alimentaire. Ces pressions amènent les exploitants agricoles à chercher une main d’œuvre la moins couteuse possible. La présence massive de migrants parmi les travailleurs agricoles exploités s’explique par leurs difficultés d’accès aux droits et, dans le même ordre d’idée, le fait qu’ils acceptent beaucoup plus facilement que les travailleurs locaux des conditions de travail très mauvaises. La Gangmaster Licensing Authority est une agence d’état qui attribue des licences aux agences de recrutement des secteurs agricoles et agro-alimentaires. Mais il n’existe pas de système de soutien au éventuels travailleurs migrants qui voudraient se plaindre vis-à-vis de leurs employeurs, ni de contrôles suffisant des lieux de travail. Malgré l’outil que constitue le GLA il règne un climat de peur dans le secteur qui empêche toute évolution significative.

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“Ni vu, ni connu, je t’empoisonne”

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Résumé : Le recours à des contrats type « OMI » a permis d’externaliser le risque sanitaire : les travailleurs doivent quitter la France à chaque fin de contrat et ne bénéficient pas d’un suivi médical opérant. Donc il semble que les maladies professionnelles … Lire la suite

La noria des saisonniers agricoles

Yohanne Lamoulère, photographe, et Patrick Herman, paysan et journaliste, publient ce mois-ci aux éditions Khiasma « La Roue-D’une rive à l’autre : la noria des saisonniers agricoles ». L’occasion de revenir sur les formes modernes d’esclavage pratiquées dans les champs d’Europe.

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Trafics de main-d’œuvre couverts par l’Etat dans le Midi

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Résumé : Les exploitations agricoles intensives des Bouches-Du-Rhônes génèrent tous les ans l’embauche de milliers de travailleurs étrangers sous contrats OMI. Un recours à une main d’œuvre rendue servile par la pression sur le non-renouvellement des contrats qui ne semble pourtant … Lire la suite